Ce lundi, l’obligation de porter un masque dans certains lieux soumis au pass vaccinal est levée. Mais tout le monde ne peut pas se permettre de se passer du masque : pour les plus fragiles, sortir sans protection est inenvisageable.
«
» : vulnérables parce qu’immunodéprimés ou soucieux de protéger les plus à risque, certains Français comptent conserver leur masque en intérieur même lorsque l’obligation sera levée, avec une première étape ce lundi dans certains lieux clos.
De premières réactions ont surgi quand le ministre de la Santé a évoqué le 28 février pour la fin du masque obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal (restaurants, cinémas, musées…), transports exceptés. Les mots-dièse #OuiauMasque, ou #JeGarderaiMonMasque ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux. Des commentaires, alarmés ou critiques, n’ont pas cessé depuis.
« Voilà c’est catastrophique, ma mère immunodéprimée a prévu de ne plus sortir« , a ainsi tweeté cette semaine une chirurgienne. « On a tous une personne fragile dans notre entourage, jeune, diabétique. Ou autre. Arrêtons d’être égoïstes et de se rassurer en niant la réalité« , a lancé un autre internaute.
Les « immunodéprimés » sont environ 300.000 en France : greffés, dialysés, transplantés, atteints de certains cancers ou prenant des traitements qui affaiblissent leur système immunitaire. Vu leurs traitements ou leur maladie, la vaccination est peu voire pas efficace chez ces patients, très à risque de développer une forme grave du Covid-19. Pour tenter d’éviter une contamination, ils doivent prendre des précautions maximales.
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