Les murs ont perdu leur peinture blanche immaculée. Pourtant, l’établissement est presque neuf et il n’y a guère de passage. L’hôpital de Bambao, sur l’île d’Anjouan, marche au ralenti. Financé par la Chine et livré en 2014, il fut abandonné par les autorités pendant les trois années qui ont suivi la fin des travaux. Les machines ont rouillé. L’unique scanner a rendu l’âme. Les 120 lits et 7 200 m2 de l’hôpital de l’amitié comoro-chinoise de Bambao-Mtsanga ressemblent à un gâchis.